FACULE, subst. fém.
Étymol. et Hist. Début
xives. « petite torche »
li facole alumees (
Aimé,
Yst. de li Norm., éd. V. de Bartholomaeis, p. 253, 17); 1488 [éd.]
facule (
La Mer des hystoir., t. I, f
o50b ds
Gdf.); en a. et m. fr.; 1678, 20 juin, astron. (
Observation de plusieurs taches et facules dans le soleil faites à l'Observatoire Royal par M. Cassini ds
Fr. mod. t. 23, p. 218 : Ces clartez ... ont esté appelées
facules par Theiner [sic : il s'agit de l'Astronome all. Scheiner, ✝ 1650, qui entretint avec Galilée des disputes âpres sur les taches du soleil] qui les a souvent observées). Empr. au lat. class.
facula (dimin. de
fax « torche ») « petite torche »;
cf. le mot pop. a. fr. et m. fr.
faille «
id. » (
ca 1175,
B. de Ste-Maure,
Ducs Normandie, éd. C. Fahlin, 3345).