ENTIER, IÈRE, adj. et subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1130 « dans toute son étendue »
jorz entier (
Gormont et Isembard, éd. A. Bayot, 331);
2. ca 1135 « auquel il ne manque rien »
Li Turs furt sains et sals et entiers (
Couronnement Louis, 1128 ds T.-L.);
3. 1172 « qui n'a subi aucune altération, pur, vrai »
amors antiere (
Ch. de Troyes,
Lion, 6013 ds T.-L.);
4. 1174-76 « (d'une personne) fidèle, loyal » (
G. de Pont-Ste-Maxence,
St Thomas, 287,
ibid.); 1606 « obstiné, qui n'admet pas de compromis » (
Nicot). Du lat. class.
integer, intĕgrum « non touché, non entamé, sain, raisonnable » avec suff.
-ier* p. anal. avec des termes comme
premier* (en face de l'a. pic.
entir phonétiquement attendu).