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DOMAINE, subst. masc.
Étymol. et Hist. A. 1. 1remoitié xiies. demeine « biens (ici, terres) dont on a la propriété usufruitière ou directe » (Lois G. le Conquérant, éd. J. E. Matzke, 17, § 1, p. 15); forme attesté jusqu'en 1636 (Monet); 1294 donmaine (A.N. S 5145 b, pièce 21 ds Gdf. Compl.); 1364 demaine du royaume (Lett. de Ch. V, Mém. Soc. hist. Paris, t. VI, 1879, p. 69 ds Gdf. Compl.); 1539 (Est. : demaine du Roy); 1606 Domaine de la Couronne, Domaine (Nicot); 1803 (Boiste : domaine, biens nationaux, leur régie); 1832 domaine public (Raymond); 1835 spéc. tomber dans le domaine public (Ac.); 2. 1670 p. ext. « ce qui appartient à quelqu'un ou à quelque chose » (Boss., Duch. d'Orl. ds Littré); av. 1799 être du domaine de (Marmontel, Mém., VI, ibid.). B. 1. 1155 « propriété, droit de propriété » tenir en domainne « posséder » (Wace, Brut, éd. I. Arnold, 9908); 2. ca 1175 domaine « pouvoir, autorité » (B. de Ste-Maure, Ducs Normandie, éd. C. Fahlin, 1755). Soit empr. au b. lat. dominium « pouvoir, autorité », « propriété, droit de propriété », largement attesté en lat. médiév. (Nierm.), dér. de dominus (dom*) ou de dominari « dominer », soit moins prob. issu de l'adj. a. fr. demaine « qui appartient en propre » (ca 1100 Roland, éd. J. Bédier, 729 : demenie), empr. au lat. dominicus « relatif au maître »; le lat. médiév. domanium, demanium (970-84 demenium ds Nierm.; 1189, ca 1192 ds Latham) latinisation de l'a. fr. demaine, est étroitement liée au développement du subst. français.