DÉDICACE, subst. fém.
Étymol. et Hist. Fin
xiies.
dicaze « consécration d'une église, d'un oratoire » (
Dialogue Grégoire, 42 ds T.-L.); 1273-80
dedicasse « fête annuelle commémorant cette consécration » (
Fridensreg. Tournai, 530 ds T.-L.); [1613 « hommage qu'un auteur fait de son œuvre à une personne » (Pasquier ds
Bl.-W.3-5)]; 1663 (
Molière,
Epître dédicatoire de la critique de l'École des femmes). Empr. au lat.
dedicatio « consécration, inauguration d'un temple, d'un théâtre » en lat. class.; puis en lat. chrét. « consécration d'une église; fête de la dédicace d'une église » et « dédicace d'un livre ».