COUDRIER, COUDRE2, subst. masc.
Étymol. et Hist. A. xies. judéo-fr.
coldre (
Glose de Raschi, éd. A. Darmesteter et D. S. Blondheim, n
o227); 1160-70
codre (
M. de France,
Lais, éd. J. Rychner,
Chevrefoil, 51);
ca 1179
noiz de coudre (
Renart, éd. M. Roques, branche I, 119); qualifié de ,,v. lang.`` par
Ac. Compl. 1842.
B. 1503
couldrier (
J. Le Maire,
Illustr. [éd. 1512], I, 215, Stecher ds
R. Hist. litt. Fr., t. 8, p. 497); 1555
coudrier (
Ronsard,
Les Meslanges, Le Houx, éd. P. Laumonier, t. VI, p. 138). A empr. au lat. pop. *
cŏlŭrus, réfection du lat.
corylus (graphie hellenisante pour
corulus, le mot étant considéré comme empr. au gr., v.
TLL s.v.) sous l'infl. du celt. *
collo < *
coslo (v.
Dottin, p. 248),
cf. le dér.
colurnus « de coudrier ». B. dér. de A, suff.
-ier*.