CORBEAU, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. xiies. ornith.
corbiaus (
Sept sages, éd. Misrahi, 4842);
2. ca 1230 archit. (
Chartes de Douai, éd. Ch. Bonnier ds
Z. rom. Philol., t. 14, 1890, p. 302);
3. 1567 milit. (techn.) anc. (
J. Martin,
Architecture, trad. de Vitruve, p. 151 ds
IGLF);
4. [1838,
Stendhal,
Mém. d'un touriste, t. 2, p. 219 : quand ils [les paysans dauphinois] aperçoivent (...) un frère ignorantin, (...) ils imitent le cri du
corbeau]; 1845 « prêtre » (
Besch.);
5. 1882 « personnage avide d'argent et sans scrupule » (
Becque,
loc. cit.). Dér. en
-ellus de l'a. fr.
corp, agn.
corf (
ca 1120
cors, plur.,
Psautier Oxford, éd. F. Michel, CXLVI, 10; mil.
xiies.
corp, Psautier Cambridge, éd. F. Michel, CXLVI, 9; mil.
xiiies. [date du ms.] agn.
corf, Lapid. anglon. ds T.-L.),
corf étant (de même que l'ital.
corvo, le cast.
cuervo, le port.
corvo) régulièrement issu du lat.
corvus, corp étant (de même que l'a. prov.
corp) issu d'une variante *
corbu (
Romania, t. 27, 1898, p. 237;
Fouché, p. 798).