COPTE, subst. et adj.
Étymol. et Hist. 1. 1665
cofte subst. « chrétien d'Égypte » (
Thevenot,
Relation d'un voyage fait au Levant, 263 ds
Fr. mod., t. 21, p. 138), graphie isolée; 1690
cophte (
Fur.); 1704
copte (Trév.); 1704
cophte adj. « relatif aux Coptes »
(ibid.); 1732
copte (ibid.);
2. 1704
cophte subst. et adj. ling. (
ibid.); 1845 graphie
cophte ,,presque abandonnée`` (
Besch.); 1732
copte subst. et adj.
(Trév.). Adaptation du lat.
coptita « copte » (1583,
J. Scaliger,
De emendatione temporum, Paris, p. 245),
coptus (1636,
A. Kircher,
Prodromus coptus), empr. à l'ar.
qibṭ
(
Dozy t. 2, p. 302 a),
qubṭ
(
Batt.,
s.v. copto), plur.
aqbāṭ
(Mil.
xes. ds
S. de Sacy,
Chrestomathie arabe, Paris, t. 1, 1826, p. 355),
qifṭ, qufṭ
(
Klein Etymol., s.v. copt), nom donné par les Arabes dès le
viies. (conquête de l'Égypte en 641) aux Chrétiens d'Égypte, et lui-même empr. directement ou par l'intermédiaire du copte
Kuptios, Kuptaios (
Klein Etymol., loc. cit.) au gr. Α
ι
̓
γ
υ
́
π
τ
ι
ο
ς « Égyptien ».