CONVAINCRE, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1174 « amener quelqu'un à reconnaître qu'il est coupable de quelque chose » (
Guernes de Pont-Sainte-Maxence,
La vie de Saint Thomas Becket, éd. E. Walberg, Paris, 1936, 3833);
b) 1541 « dénoncer (une faute, un crime, un défaut) » (
Calvin,
Institution de la religion chrétienne, 93 ds
Littré);
2. 1657 « amener quelqu'un à reconnaître quelque chose comme vrai » (
Pascal,
Opuscules, De l'art de persuader ds
Œuvres complètes, éd. L. Lafuma, p. 356); 1633 part. prés. adj. « qui est propre à convaincre » (
Corneille,
La Suivante, Ref. I, 325 ds
IGLF); 1677 part. passé adj. (
Racine,
Phèdre, I, 5); 1823 part. passé adj. « qui marque la conviction (de quelque chose) » (
Las Cases,
Mémor. Ste-Hélène, t. 1, p. 875). Empr. au lat. class.
convincere « prouver la culpabilité de; dénoncer (une faute, une erreur), démontrer, prouver que ».