CIPAYE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1758
sepay (
J. H. Grose,
Voyage aux Indes orientales, Londres [trad. de l'angl.], p. 55 ds
Dalg.,
s.v. sipai); 1770
cipay (Abbé
Raynal,
Hist. philosophique et politique des Etablissements des Européens dans les deux Indes, t. 1, p. 331,
ibid.); 1791
cipaye (
Bernardin de Saint-Pierre,
La Chaumière indienne, p. 74). Empr., par l'intermédiaire de l'angl.
cf. sepay en 1757, J. H. Grose,
Voy. E. Indies, p. 62 ds
NED), au port.
sipae (dep. 1728), aussi
cipae (1825 ds
Dalg.), etc., lui-même empr. au pers.
sipāhī
« soldat » (v.
FEW t. 19, pp. 159-160;
cf. spahi).