CHEF, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Fin du
ixes.
chieef « tête » (
Eulalie, 22 ds
Henry Chrestomathie), vx ds
Fur. 1690;
2. 1172-74 « celui qui est à la tête de quelque chose » (
G. de Pont Ste Maxence,
St Thomas, éd. E. Walberg, 5560); 1530 « fondateur d'une institution » (Lefevre d'Etaples ds
Kunze); 1740
chef de cuisine (Ac.); d'où 1836
chef (
Gozlan,
Le Notaire de Chantilly, p. 279);
3. ca 1130 « bout, extrémité (d'une chose matérielle) » (
Couronnement Louis, éd. E. Langlois
2, 1014);
4. a) 2
emoitié
xiiies. « élément, point principal d'une chose » (
B. de Condé, éd. A. Scheler, t. I, p. 318, 1469); 1648 « chapitre d'un écrit » (Retz ds
Œuvres du Cardinal de Retz, éd. Feillet, Gourdault, Chantelauze, t. 10, p. 67);
b) 1614 dr.
chef d'accusation (
Ordonnance royale d'apr.
FEW t. 2,
s.v. caput);
5. 1643
de son chef « de sa propre autorité » (Scarron ds
Richardson, p. 50). Du lat. class.
caput « tête » [par l'intermédiaire d'un lat. vulg. *
capum, -i attesté au
viies., v.
TLL s.v. 384, 40-41], « extrémité (d'où début) », « ce qui est important (notamment d'un écrit) », « celui qui est à la tête de, auteur ».