CHAUFFEUR, EUSE, subst.
Étymol. et Hist. I. 1. 1680 (
Rich. :
Chaufeur. Celui qui tire la branloire, et fait aler les souflets d'une forge pour faire rouge le metal); spéc.
a) 1834 vocab. du chemin de fer (
Briot,
Manuel du constructeur, p. 153 ds
Wexler, p. 110 : Le même chariot porte le mecanicien chargé de diriger la machine, et son aide qui lui sert de chauffeur);
b) 1866
chauffeur-mécanicien supra ex. 1;
c) 1896, 15 oct. « conducteur d'un véhicule automobile » (
Le Sport universel illustré, 314b ds
Quem. Fichier); 1898, 5 févr. subst. fém. (
ibid., 84b,
ibid.);
2. 1798, 11 oct. « bandit qui brûle les pieds de ses victimes » (
Sous la plume des gens de justice ds
Précis de la procédure criminelle tenue contre les accusés dans l'affaire d'Orgerès, II, 1, 61 ds
IGLF).
II. 1830 Subst. fém. « siège bas » (
Balzac,
Gobseck, p. 380). Dér. de
chauffer*; suff.
-eur2*.