CHANDELLE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1119
chandeile (
Ph. de Thaon,
Comput, 2671 ds T.-L.); 1165-70
chandoile (
Chr. de Troyes,
Erec, 1614,
ibid.); av. 1220
chandele (
G. de Coincy,
Mir. Vierge, 571,
ibid.);
2. fig.
xves.
se brusler à la chandelle « se laisser attirer par le charme de quelque chose ou quelqu'un » (
Coquillart,
Enquête de la simple et de la rusée ds
Littré); 1571
brusler la chandelle par les deux bouts « épuiser son revenu » (Carloix, X, 1,
ibid.); av. 1592
le jeu ne vaut pas la chandelle « la chose ne vaut pas la peine » (
Montaigne, III, 47,
ibid.); 1648
devoir une chandelle à qqn (
Scarron,
Virgile Travesti, II, 4 ds
L.-T. Richardson,
Lex. de Scarron, Aix-en-Provence, p. 46). Du lat.
candela « chandelle » attesté dep. Varron ds
TLL s.v., 232, 60 avec substitution au cours du
xiiies. du suff.
-elle*, plus employé que
-oile.