CATASTROPHE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1552 [et non 1546] « fin, dénouement »
a) fin heureuse ou malheureuse (
Rabelais,
Quart Livre, Epître liminaire, éd. R. Marichal, p. 5 : l'issue et
catastrophe [d'une maladie comparée à une comédie]);
b) fin de la vie (comparée à une pièce de théâtre) (
Id.,
ibid., chap. XXVII : Car la fin et
catastrophe de la comoedie approche);
2. 1680 (
Rich. :
Catastrophe. Evènement fâcheux). Empr. au lat.
catastropha « coup de théâtre » attesté au sens de « dénouement (d'une tragédie ou d'une comédie) » dep. le
ives. (Evanthius ds
TLL s.v., 598, 45) et lui-même empr. au gr. κ
α
τ
α
σ
τ
ρ
ο
φ
η
́ « bouleversement » et « fin, dénouement ».