CAPABLE, adj.
Étymol. et Hist. A. 1. Ca 1350
capavle de « qui a le pouvoir de faire quelque chose » (
G. Le Muisit,
Poésies, éd. Kervyn de Lettenhove, II, 105 ds T.-L.,
s.v. capable);
2. 1507 absol. « compétent, habile » (
Ord. roy., f
o36 v
o, éd. 1534 cité par Delboulle ds
R. Hist. litt. Fr., t. 6, p. 292).
B. 1. 1470 « qui peut contenir, recevoir » (
Le Livre de la discipline d'amour divine, f
o36 b, éd. 1527, cité par Vaganay ds
R. Et. rabelaisiennes, t. 9, p. 302);
2. 1488 fig. (
La Mer des Histoires, I, 22d, éd. 1491 cité par Vaganay ds
Rom. Forsch., t. 32, p. 24 : l'âme [...] est
capable de la vision de Dieu); sens vieillis au
xviiies. Empr. au lat. chrét.
capabilis, sens actif « qui peut contenir, recevoir » (
iies. ds
Blaise). Le sens passif « qui peut être contenu, reçu; saisissable »,
ves. ds
Blaise, n'a pas été retenu par le fr. Dér. de
capĕre « prendre; recevoir, contenir »; suff.
-abilis (-able*
).