CANTONNEMENT, subst. masc.
Étymol. et Hist. Début
xviiies. fig. « action de vivre cantonné, retiré » (
Saint-Simon,
Mémoires, t. 25, p. 269 ds
Adam, p. 45), emploi isolé; 1752 milit. (
Trév. Suppl. :
Cantonnement. C'est un repos qu'on procure aux troupes en differens villages contigus); 1832 (
Raymond :
Cantonnement [...] Partie d'un terrain qu'on désigne aux bestiaux malades, dont ils ne peuvent être écartés sans une permission des autorités locales); 1845 dr. (chasse, pêche, eaux et forêts) « limitation d'un usage auparavant exercé sur une échelle plus étendue » (
Besch.). Dér. de
cantonner*; suff.
-ment1*.