CANTINE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) 1680 « petit coffre dont on se sert à l'armée pour transporter les bouteilles » (
Rich.);
b) 1877 « petite malle d'officier » (
Littré Suppl.);
2. 1720, 30 juill. « magasin pour fournir le tabac aux troupes » (
Ordonnance du Roi ds
Trév. Suppl. 1752); 1740 « magasin où l'on vend du vin et de la bière aux soldats »
(Ac.); 1845 « lieu où l'on vend et où l'on sert de quoi manger et boire dans une collectivité (hospice, prison, caserne) » (
Besch.); 1867 «
id., notamment dans une usine, une entreprise »
(Lar. 19e). Empr. à l'ital.
cantina (dér. de
canto proprement « angle » d'où « coin retiré, débarras », v.
chant2) (
Hope, p. 279) attesté ds
Batt., dep. la 2
emoitié du
xiiies. au sens de « cave, cellier ».