CANICULE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Fin
xves. « chienne » (
Molinet,
Les faicts et dictz, éd. N. Dupire, t. 2, p. 510);
2. 1539 d'apr. Huguet
constellation de la canicule (
Gruget,
Leç. de P. Messie [éd. 1610], 84 ds
Hug.); 1550 (
Ronsard,
Ode 9
A la fontaine Bellerie ds Peter
Rickard,
La Lang. fr. au XVIes., Cambridge, 1968, p. 137 : L'ardeur de la
Canicule);
3. 1660 « époque à laquelle le soleil et Sirius se lèvent en même temps [du 24 juillet au 24 août] » (
Molière,
Sganarelle ou
Le Cocu Imaginaire, I, 2). Empr. au lat.
canicula subst. fém., dimin. de
canis, proprement « petite chienne » terme d'astron. (Varron ds
TLL s.v., 250, 75), adaptation du gr. κ
υ
́
ω
ν subst. masc. désignant la même étoile, Sirius ou le chien d'Orion (v.
Grimal,
Dict. de myth. gr. et romaine, s.v. Maera et
Orion).