CAMPHRE, subst. masc.
Étymol. et Hist. xiiies.
camphre « substance extraite du camphrier » (
Livre des simples médecines, n
o189 d'apr. R. Arveiller ds
Romania, t. 94, p. 166); 1256
canfre (
Aldebrandin de Sienne,
Le Régime du corps, ms. A, p. 60,
ibid.). Empr. au lat. médiév.
camphora «
id. », attesté dep. le
ixes. (sous la forme
cafora, Antidotarium Sangallense ds
Mittellat. W. s.v. camphora, 131, 56;
cf. xiies.
camphora, I. Platearius, original de la trad. fr. citée
supra, ibid., 43), issu, avec nasalisation et déplacement de l'accent sur la 1
resyll., de l'ar.
ḳāfūr «
id. », lui-même d'orig. skr. (v.
FEW t. 19, pp. 77-78 et
Lok., n
o1100).