CALMAR1, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1464 calmart « écritoire portative » (
J. Lagadeuc,
Cathol., Quimp. ds
Gdf. Compl.); 1471-72
calemart (
Compt. de René, p. 241,
ibid.); 1606
calamar, calmar (
Nicot); qualifié de « hors d'usage » dep.
Rich. 1680. Empr., peut-être par l'intermédiaire de l'a. prov.
calamar (fin
xiiies. ds
Rayn.), à l'ital.
calamaro «
id. » (forme dial. attestée dep. la 1
remoitié du
xives.,
Marco Polo volgar. ds
Batt.; forme toscane
calamaio dep. la 2
emoitié du
xiiies., Rustico di Filippo,
ibid.) issu du subst. b. lat.
calamarium (attesté en lat. médiév. au sens de « écritoire » dans la 1
remoitié du
xiies., Petrus Casinensis [du Mont Cassin] ds
Mittellat. W. s.v., 49, 53), substantivation de l'adj.
calamarius (
calamaria theca « boîte pour les roseaux à écrire », Suétone ds
TLL s.v., 117, 11); étant donnée la 1
reforme relevée en fr. et l'enracinement du mot dans le domaine ital. (
cf. Mittellat. W., s.v. calamarium et
F. Arnaldi,
Latinitatis Italicae Mediae Aevi, Bruxelles, 1939,
s.v. calamaris), cette hyp. (
FEW t. 2, 1,
s.v. calamus, Dauzat 1973,
DEI, Cor.) est préférable à celle d'un empr. direct au lat.
calamarium.