BRUSQUE, adj.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1373 « aigre, âpre (du vin) » (Trad. de Pietro de Crescenzi.
Quart livre des prouffitz champestres, 82 dans
Quem.) − 1771,
Trév.;
2. 1549 « vif, hardi (d'une pers.) » (
Du Fail,
Propos Rustiques, ch. 6, p. 44 dans
Hug.); 1661 «
id. (d'une répartie) » (
Molière,
Éc. des maris, I, 6 dans
Littré).
Empr. à l'ital.
brusco « âpre » (
EWFS2;
REW3, n
o7460;
Sain. Lang. Rab., t. 1, p. 151;
DEI;
Wind, p. 185;
Vidos Tecn., p. 60;
Cor., hyp. probable;
FEW t. 1, p. 575b, 2
ehyp.) attesté au sens 1 dans le syntagme
vino [
austero e]
brusco dep.
ca 1340 (
Volgarizzamento di Palladio dans
Batt.), au sens fig. 2 dep. le 1
erquart du
xives. (Dante,
ibid.);
cf. aussi infra
brusquer3.