BRETELLE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Fin
xiiies. « bande de cuir ou de tissu pour porter ou soutenir qqc. »
escu a breteles (
Des Deus Bordeors Ribauz, éd. A. de Montaiglon, I, 9 dans
Gdf. Compl.);
2. a) 1718 cost.
(Ac.);
b) 1894 p. anal. de forme « ligne de jonction entre deux autres » (Ch.
Bricka,
Cours de ch. de fer, t. 2, p. 275).
Empr., avec déplacement d'accent sur la 2
esyll., à l'a. h. all.
brittil « rêne, bride » (
FEW t. 15, 1, p. 290a), prob. par l'intermédiaire de la forme du plur.
brittila (v. Günther dans
FEW, loc. cit., p. 290b, note 9; v. aussi
Karg-Frings,
s.v. brittil); l'a. h. all. correspond au m. h. all.
brîdel, v.
bride. L'hyp. d'un rattachement à
braie* (
EWFS2,
Barb.,
Rev. dial. rom., t. 4, p. 78) par l'intermédiaire d'un verbe dial.
braiter, braiteler, fait difficulté du point de vue phonét.; il serait en outre étonnant qu'en cette hyp. le sens 2 a ne soit attesté qu'au
xviiies.