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BOURG, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − Ca 1100 burc (Roland, éd. Bédier, 973); 1164 borc (Erec et Enide, éd. Foerster, 6445); dernier quart xiiies. bourc (Adenet Le Roi, Enfances Ogier ds T.-L.); ca 1360 bourg (Ch. des Compt. de Dole, C 189, A. Doubs dans Gdf. Compl.). Issu du croisement entre − le lat. burgus subst. masc. « fortification, tour fortifiée, redoute », empr. au gr. π υ ́ ρ γ ο ς « tour, enceinte garnie de tours » et attesté dès 185 (Corpus inscriptionum latinarum, III, 3385 dans TLL s.v., 2250, 47) de même qu'aux ive-ves. (Végèce, Mil., 4, 10, ibid., 2250, 21) comme synon. de castellum parvulum − et le b. lat. burgus subst. fém. « ensemble d'habitations fortifiées » (ves. Sidoine Apollinaire, Epist., [Carm. 22], 3, ibid., 2250, 42 : en référence au burgus Pontii Leontii, aujourd'hui Bourg-sur-Gironde), issu du germ. *burg, fém. « localité, ville fortifiée ». Cette collision est en rapport avec l'évolution des fortifications au haut Moyen Âge et la tendance à remplacer les tours de garde romaines qui servaient à protéger le limes par des habitations fortifiées (v. Brüch, p. 15, 58, 98, 151-153, 158, 173; FEW t. 15, 2, pp. 16-23). De cette rencontre est issu le lat. médiév. burgus attesté au sens de « petite ville » (837, Cartulaire de Cormery, dans Hollyman, p. 82; v. aussi Nierm., s.v. burgus), souvent centre de marché, parfois fortifiée ou close de murailles (ds Hollyman, p. 84).