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BEAU, BEL, BELLE, adj. et subst.
ÉTYMOL. ET HIST. − A.− Adj. 1. qui fait éprouver une émotion esthétique a) 900 en parlant d'êtres humains (Eulalie, 2 dans Gdf. Compl.); xes. épithète de courtoisie, d'affection (St Alexis, éd. Storey, 216 : bel sire), v. beau-frère, belle-sœur, etc.; b) xes. en parlant d'inanimés (La Passion, éd. d'Avalle, 63 : belz murs); 2. qui fait éprouver un sentiment de satisfaction ca 1100 « importante, considérable » (Roland, éd. Bédier, 517); en parlant de choses intellectuelles (Ibid., 2243 : par mult bels sermons); d'un sentiment (Ibid., 2710 : Par bel'amur); de phénomènes atmosphériques (Ibid., 157 : Bels fut li vespres); 1172-75 subst. (Chr. de Troyes, Chevalier Lion, 807 dans T.-L.); ca 1100 en parlant de qualités morales (Roland, éd. Bédier, 3006); par antiphrase xiies. (Eneas, 6778 dans T.-L.). B.− Loc. 1285 loc. adv. bien et bel (Adenet, Cléomades, Ars. 3142, fo49cdans Gdf.); 1566 loc. verbale avoir bel à + inf. sens adversatif actuel (Des Masures, David fugitif, 477 dans Hug.); 1570 loc. adv. De plus beau « de nouveau » (Aubigné, le Primtems, I, 13, ibid.). Du lat. bellus « beau, gracieux, élégant (surtout en parlant des femmes) » dep. Plaute dans TLL s.v., 1856, 51; « id. (en parlant d'inanimés) » ibid., 1857, 33.