BASQUINE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1532
vasquine (
Invantaire des Robbes et cottes et draptz de soye estant es garde-robbes de la Royne, Plessis de Tours, B.N. f
o219 v
o, d'apr. Brault,
Rom. Philol. t. 15, p. 133) −
xviies. (d'apr.
Bl.-W.5); 1563
basquine (
Anc. Poés. fr., I, 293 dans
Hug. : Le Blason des
Basquines et Vertugalles, avec la belle remonstrance qu'ont faict quelques dames quand on leur a remonstré qu'il n'en falloit plus porter). Empr. à l'esp.
basquina « seconde jupe que les femmes mettent sur la première pour sortir dans la rue », attesté dep. le
xves. (sous la forme
basquiña, Romances viejos, Bibl. clás, CCIX, 315 d'apr. AL. t. 1
s.v.;
basquina dep. 1565,
Baltasar Alcázar,
Poesias, éd. Acad., 227,
ibid.), dér. de
basco « natif du pays basque » (v.
basque2), suff.
-ina (-ine*
). La longue coexistence des formes
vasquine et
basquine s'explique par le fait qu'en esp.
b et
v se confondent dans la prononciation.