BARBILLON1, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1389 « petit poil de barbe, barbiche » (
Régistre criminel du Châtelet, t. 1, p. 110 dans
IGLF Techn. : lequel Guillemin est du grant et de la façon de lui, a ii petis
barbillons de barbe tant seulement, aagié de XX ans ou environ);
ca 1393 p. anal. bot. « radicelle d'une plante » (
Ménagier, II, 144 dans T.-L. : L'en leur [aus navets] oste la teste, la queue et autres
barbillons ou racines);
ca 1393 « barbelure d'une flèche » (
Ibid., II, 258 dans T.-L.);
ca 1465 fauconn. (
Franchieres,
Fauc., ms. Chantilly 1528, f
o26 r
odans
Gdf. Compl. : Et luy ouvres le bec et regardez en la langue sy les
barbillons luy sont point enflez); 1469 spéc. empl. en décoration « languette, barbiche » (
Laborde,
Les ducs de Bourgogne, t. 2, p. 42 : et est le corps de ladicte aiguière esmaillée a grans pompes de rouge cler et à grant
barbillons de vert). Dér. de
barbe*; suff.
-illon (
ille* et
-on*).