AVENT, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1119
advent « les quatre semaines qui précèdent Noël, pendant lesquelles l'Église catholique se prépare à cette fête » (
Ph. de Thaon,
Comput, éd. Mall, 3450 : Ki bien voldrat guarder l'
Advent e celebrer) graph. cour. jusqu'au
xives., disparaissant apr. le
xviies. (
Trév. 1704); 1217
avent (
G. de Coincy,
Ste Leocade ds
Fabliaux et Contes, éd. Barbazan, t. 1, 271, 49);
2. av. 1692 p. ext. « sermons des dimanches de l'Avent » (
Tallemant des Réaux,
Historiettes : M
mede Villars ds
Dict. hist. Ac. fr., t. 4, 1894 : Il − le Père Henri de la Grange-Palaiseau, capucin − prêcha l'
avent au Havre).
Empr. au lat.
adventus proprement « arrivée, avènement » (
Plaute,
Amph. 988 ds
TLL s.v., 837, 24), empl. en lat. chrét. pour désigner la venue du Christ,
iie-
iiies. (
Irénée, 4, 33, 1,
ibid., 838, 27), et la période de l'année liturg. qui précède Noël,
ive-
ves. (Ps.
Ambroise,
Serm. 1, 1 c, 625 ds
Blaise).