ANÉMONE, subst. fém.
Étymol. ET HIST. − 1. xives. bot. « plante herbacée, à fleurs sans corolle de diverses couleurs » (
Recettes médicales, Romania, XVIII, 576 ds
R. Hist. litt. Fr. t. 2, p. 113 : Bon bevrage pour quasseüre : prenez consire ... consoude ...
anemoine et garence);
2. 1814 zool.
anémone de mer, supra.
Empr. au lat.
anemōnē, au sens 1 ds
Pline,
Nat., 25, 102 ds
TLL s.v., 40, 30. Le lat. est empr. au gr. α
̓
ν
ε
μ
ω
́
ν
η − soit d'orig. sémit. (de
Naaman, surnom d'
Adonis, refait sur α
́
ν
ε
μ
ο
ς « le vent », par étymol. pop.,
André Bot. 1956, p. 31; sur la légende d'Adonis − de son sang répandu, Vénus aurait fait naître une fleur − voir
Ovide,
Mét., 10, 728 ds
TLL s.v., 40, 32; voir aussi
adonis*); − soit directement de α
́
ν
ε
μ
ο
ς (parce que la fleur s'ouvre au moindre vent,
Bailly;
cf. Pline,
Nat., 165 ds
TLL s.v., 40, 27) ou s'effeuille facilement (?) (
P. Chantraine,
Dict. étymol. de la lang. gr., Paris, Klincksieck, t. 1, 1968).