AMARANT(H)E,(AMARANTE, AMARANTHE) subst. fém. et adj.
Étymol. ET HIST. − 1. 1544 lat. sc.
Amarantha bot. « fleur de la plante dicotylédone dont la fleur d'automne est d'un rouge pourpre » (
L'Arcadie de Sannazar, trad. I. Martin, 116 r
ods
R. d'études Rabelaisiennes, IX, 299 :
Amarantha signifie non pourrissante, et se dict proprement de la fleur que nous appelons Passeveloux); 2
emoitié
xvies.
amaranthe masc. «
id. » (
R. Belleau,
La Bergerie, 1
rejournée, I, 279 ds
Hug. : Douce et belle bouchelette... Plus suave et mieux fleurante Que l'immortel
Amaranthe); 1680 (
Rich. :
Amarante tricolor. Plante qui ne flurit point et dont toute la bonté consiste dans les feuilles);
2. p. ext. 1690 (
Fur. : On appelle aussi
amaranthe la teinte qui imite la couleur de cette plante); 1694 (
Ac. :
Amarante se dit aussi de la couleur semblable à celle de cette mesme fleur. Une estoffe, un drap
amaranthe).
Empr. au lat.
amarantus (écrit aussi
amaranthus en b. lat.,
Corp., V, 7357 ds
TLL s.v., 1814, 14), attesté dep.
Columelle, 10, 175,
ibid., 1814, 4; voir aussi
André Bot. 1956.
− Amaranthoïde, 1751 (
Encyclop. t. 1).