ALKÉKENGE, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − xves.
alkacange « plante vivace dont le fruit possède des propriétés diurétiques » (
Grant Herbier, n
o186 ds
Gdf. Compl. : Faba inversa, feve enverse, c'est une herbe qui a les feulles semblables a espece de morelle que l'on appelle solatrum rusticum,
alkacange); 1555
alquequange p. ext. « fruit de cette plante, appelé aussi cerise d'hiver » (
Junius,
Nomenclature, p. 97 ds
Gdf. : Halicacabus, vesicaria, Plin. Des coquerets, coullebobes,
alquequanges baguenaudes. It. : alquaquengi); 1611
alcange, alchechange, alchequange, alkerenge (
Cotgr.).
Empr. à l'ar.
al-kākanğ, de mêmes sens (
Lok. 1927,
s.v. kākanğ
); attesté en esp. sous la forme
alkakengi dep. 1555 (Laguna ds
Cor. t. 1 1954,
s.v. alquequenje).