ADOPTER, verbe trans.
Étymol. ET HIST. − 1. 2
emoitié
xiiies. (?) dr. antique « donner à qqn le rang et les droits de fils ou de fille » (
Digestes, ms. Montpellier, fol. 9c ds
Gdf. Compl. : ... puis que li peres qui l'
adopte fu fes senateur); l'adoption étant inconnue dans l'anc. dr. fr., jusqu'à la Révolution, le terme est toujours empl., au sens propre, en référence à l'antiquité ou à des législations étrangères. Le 18 janvier 1792, l'Assemblée nationale décrète que son comité de législation comprendrait, dans son plan général des lois civiles, les lois relatives à l'adoption; mais cette pratique est seulement introduite dans les lois fr. par le Code Civil en l'an XII;
2. 1
remoitié
xives. « admettre (un fait, un point de vue) » part. passé fém. substantivé « disposition admise ». (
Ph. de Vitry,
Métam. d'Ov., éd. Tarbé, p. 7 ds
Gdf. s.v. adoptee : Ainsi est l'ordenance toute Des elemens manifestee, Qui garde bien ceste
adoptee).
Empr. au lat.
adoptare «
id. » au sens 1 dep.
Plaute,
Poen., 1059 ds
TLL s.v., 810, 36; au sens 2 en lat. impérial :
Sen.,
Epist., 13, 17,
ibid., 811, 55 : Epicuri dicta, quae mihi et laudare et adoptare permisi.