ACROPOLE, ACROPOLIS, subst. fém.
Étymol. ET HIST. − 1552 hist. anc. (
Rabelais,
Œuvres, éd. Marty-Laveaux, II,
Quart Livre, 49, p. 441 : En
Acropolis de Athenes iadis tomba du Ciel empiré la statue de Minerue); 1835
Acropole, subst. fém. ou
Acropolis, subst. masc.
(Ac. Suppl.); 1842
Acropole, subst. fém.
(Ac. Compl.).
Empr. au gr. α
̓
κ
ρ
ο
́
π
ο
λ
ι
ς « ville haute, citadelle » composé de α
́
κ
ρ
ο
ς « le plus haut » et de π
ο
́
λ
ι
ς « ville »
(Odyssée, 8, 494 ds
Bailly s.v.); le mot est toujours fém. en gr.; il est probable que c'est en pensant au temple d'Athéna que l'on a fait parfois le mot fr. du genre masc.