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ABRAXAS1, ABRASAX, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1751, Encyclop. : Nom des pierres servant de talisman contre les maladies, en usage chez les Basilidiens grecs et autres gnostiques, et qui portent, entre autres inscriptions, ce mot gravé en caractères grecs. Gr. α ̓ ϐ ρ α ξ α ́ ς (attesté dans litt. patristique dep. Irénée, Contra haeret., I, XXIV, 7 ds Théol. Cath., I, 119); nom dans le système gnostique basilidien (Basilide ✝ 130), du grand Archon, dieu du monde intermédiaire, fait de 365 cieux, émanés de ce dieu lui-même (cf. ves., Prosp., Chron., 617 ds TLL s.v. : Basilides... CCCLXV caelos esse credebat quo numero dierum annus includitur. Unde etiam quasi sanctum nomen commendebat, quod est Abraxas, quia hujus nominis litterae secundum graecam supputationem eundem numerum complent). Appellation d'orig. obsc.; une interprétation est fournie par E. Katz, cf. bbg. op. cit., p. 187-190 : ce mot serait un cryptogramme d'orig. hébraïque, écrit initialement sur 2 lignes ABRA / / XAS qui, lues en boustrophédon hébraïque, font ARBA / / XAS c.-à-d. « Que Dieu (voir explication ARBA s.v. abracadabra) protège (hébr. XAS, forme réduite de l'impér. de KSH « couvre, protège ») »; la forme abrasax s'expliquerait, − soit à partir de ARBA / / XAS, lus à une époque où le boustrophédon était tombé en oubli (c.-à-d. en lisant de la droite à la gauche à la fois la 1reet la 2eligne), − soit à partir de ABRA / / XAS, lus en boustrophédon, non comme de l'hébr., mais comme du gr. (1religne, de gauche à droite; 2eligne, de droite à gauche).