VÉHICULE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. a) 1538 pharm. « substance dans laquelle un médicament est en dissolution » (J.
Canappe,
Guidon en fr. d'apr.
Fr. mod. t. 19, p. 20);
b) 1561 « ce qui sert à transporter quelque chose, à le faire passer d'un point à un autre »
le vehicule du sang (
Paré,
Intr. à la Chir., ch. V ds
Œuvres compl., éd. J.-Fr. Malgaigne, t. 1, p. 44);
c) 1808 peint. « liant; dissolvant » (
Boiste);
2. 1551 « moyen de transport terrestre » (L.
Hébreu,
Philosophie d'amour, Dict. pour exposition des plus difficiles mots [Lyon, Rouille] ds
Quem. DDL t. 7); 1898
véhicule hippomobile (
La France automobile, Paris, 1896-1914, p. 158 ds
Fr. mod. t. 43, pp. 57-58);
3. a) 1701 « ce qui sert à porter, à communiquer » (
Boss.,
2einstruct. pastor., 30 ds
Littré);
b) 1849 « voie du salut dans le bouddhisme »
Grand Véhicule... Petit Véhicule (S.
Julien,
Concordance sinico-samskrite d'un nombre considérable de titres d'ouvrages bouddhiques... ds
J. asiatique, 4
esérie, t. 14, pp. 368-369). Empr. au lat. class.
vĕhĭcŭlum « moyen de transport, voiture, chariot » (dér. de
vĕhere « transporter »).