RÉVÉLATION, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1190 relig. « inspiration par laquelle Dieu fait connaître surnaturellement certaines choses » (
Marie de France, Es-purgatoire, 65 ds T.-L.);
2. a) Fin
xiiies.-déb.
xives. [ms.]
revelaciun « action de révéler (un secret, un crime,...) » (Ms. Londres, B.L., Egerton 613, f
o16 r
o);
b) 1835 « information qui explique des événements obscurs ou fait connaître des éléments nouveaux » (
Ac.);
c) 1902 « personne qui manifeste brusquement de grandes qualités, un grand talent » (
L'Auto-vélo, 13 janv. ds
Petiot);
3. 1831 « tout ce qui apparaît brusquement comme une connaissance nouvelle, de sensations ou de sentiments jamais éprouvés » (
Lamennais, loc. cit.);
4. 1941 phot. (
Duhamel, Inv. abîme, p. 70). Empr. au b. lat. eccl.
revelatio « action de laisser voir, de découvrir (en parlant de choses divines) » (v.
Blaise Lat. chrét.), du lat. de l'époque impériale
revelatio « action de laisser voir, de découvrir », dér. de
revelatum, v.
révélateur.