POULAIN, subst. masc.
Étymol. et Hist. I. 1. a) 1121-34
pulain « jeune cheval de moins de deux ans » (
Philippe de Thaon,
Bestiaire, 1089 ds T.-L.); 1176-84
polain (
Gautier d'Arras,
Ille et Galeron, éd. F. A. Cowper, 121);
ca 1210
poulain (
Dolopathos, 31 ds T.-L.);
b) 1925 « peau de cet animal préparée pour en faire de la fourrure » (
Ève, 27 sept., p. 8 ds
Quem. DDL t. 16);
2. 1893 fig. « jeune sportif qui fait partie de l'écurie d'un manager » (
L'Écho de Paris, 18 mars ds
Petiot 1982); 1948 plus gén. « débutant aidé dans sa carrière par un personnage influent » (
Cendrars,
loc. cit.).
II. 1. 1
remoit.
xiiies. « assemblage de madriers dont on se sert pour le transport de marchandises » (
Gaufrey, éd. F. Guessard et P. Chabaille, 6966, p. 210);
2. 1694 mar. (
Corneille). Dér. très anc. du lat.
pullus « petit d'un animal » notamment « poulain »; représente peut-être le b. lat. et lat. médiév.
pullamen « petit d'un animal », att. dans les
Scholia Bernensia Verg. (
viie-
ixes. avec qq. passages du
ves.) et la
Mulomedicina Chironis (v.
FEW t. 9, p. 543b et
Neue Jahrbücher für das klassische Altertum..., éd. J. Elberg, 1912, cahier 5, p. 314, note 1), qui aurait d'abord été un collectif.