PALETTE1, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) 1376 techn. «serre» (
Modus et Ratio, 124, 25 ds T.-L.);
b) α) 1380 «instrument (de métal, pierre précieuse ou bois) de forme plate, sur lequel on peut poser divers objets» (
Doc. ds
Gay);
β) 1533 «petite raquette en bois pour jouer au volant» (Ch.
de Bovelles, Liber de differentia vulgarium linguarum et Gallici sermonis varietate, p.72 ds
Trav. Ling. Litt. Strasbourg t.XIV, n
o1, 1976, p.146);
γ) 1685 «aube d'une roue d'un moulin» (
Comptes des bâtiments du roi sous le règne de LouisXIV, éd. J.-J. Guiffrey, t.2, p.845);
δ) 1903
palette de marqueur (
Nouv. Lar. ill.);
ε) 1958 manutention (
La Vie du rail, 12 oct. ds
Gilb. Mots nouv. 1971);
2. a) 1375 «rotule» (
Doc. ds
Gdf. Compl.);
b) 1611 «omoplate» (
Cotgr.);
c) 1932 bouch. (
Lar. 20e);
3. a) 1621 [éd.] peint. (
E. Binet, Essay des Merveilles de nature, p.193: La
palette du Peintre est la mere de toutes les couleurs, car du meslange de trois ou quatre maistresses couleurs son pinceau fait naistre comme fleurir toutes sortes de couleurs);
b) 1733 [éd.] p. méton. «gamme des couleurs utilisées par un peintre» (
Voltaire, Temple du goût, 5, p.28: la
palette de Rubens);
4. arg.
a) 1828-29 «main» (
Vidocq, Mém., t.3, p.171);
b) 1834 «dent» (
Balzac, Rech. absolu, p.264: la dent populairement appelée
palette). Dér. de
pale1*; suff.
-ette, v.
-et.