MODESTIE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1352-56 «modération» (
Bers., Tit. Liv., BN 20312 ter, fol.93 ds
Gdf. Compl.);
2. 1553 «médiocrité, absence d'éclat» (
Bible, éd. J. Gérard,
1 Tim. 2 c d'apr.
FEW t.6, 3, p.7 b)
3. a) 1553 «retenue dans la manière de parler de soi, absence de vanité» (
Bible, éd. citée,
Eccli. 10 d 31,
ibid.); spéc. 1933 gramm.
pluriel de modestie (
Mar. Lex.);
b) 2
emoitié
xvies. «retenue, pudeur, décence» (
Desportes, Diverses amours, éd. V. E. Graham, XV, p.42: une femme de ville Avec sa
modestie et ses douces façons);
4. 1850 cost. (
Le Moniteur de la Mode, 2
en
ode mai, 34 a ds
Quem. DDL. t.16: Le corsage en coeur plissé, croisé, laissait voir une chemisette décolletée appelée
modestie). V.
modeste étymol. B (1706). Empr. au lat.
modestia «modération, mesure; conduite modeste, modestie; discrétion; dignité, vertu».