FILLE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) fin
xes.
fillie « personne du sexe féminin considérée par rapport à son lieu d'origine » (
Passion, éd. D'A. S. Avalle, 261 :
fillies Jerusalem);
b) ca 1050
filie « personne du sexe féminin considérée par rapport à ceux dont elle est née »(
La Vie de Saint Alexis, éd. Chr. Storey, 40);
2. 2
emoitié du
xiiies.
Filles-Dieu « nom donné à certaines religieuses » (
Rutebeuf,
Le Frère Denise ds
Œuvres, éd. E. Faral, et J. Bastin, t. II, p. 291 vers 231);
3. 1389 « femme qui mène une vie de débauche » (
Ordonnances des rois de France de la troisième race, t. 7, p. 309 :
fille de joye);
4. a) 1606 « femme attachée à la reine » (
Du Vair,
Actions et traités oratoires, éd. R. Radouant, I, 679);
b) 1655
fille d'honneur « suivante » (
Molière,
Étourdi, III, 3);
5. 1528 « jeune fille nubile ou femme non mariée », (
Cl. Marot,
Epithalame, I, 57 ds
Œuvres lyriques, éd. C. A. Mayer, p. 312);
6. 1601 « chose qui naît d'une autre » (
A. de Montchrestien,
La Reine d'Escosse, éd. J. D. Crivelli, 618). Du lat. class.
filia « enfant du sexe féminin, jeune personne ».