ELFE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1561 (
Hist. des pays septentrionaux, écrite par Olaus le Grand, fol. 52 r
o[traduc. de l'
Historia de gentibus septentrionalibus, Rome, 1555, chap. XI], Arveiller ds
Fr. mod., t. 18, p. 234 : Les habitants de la [la Scandinavie] appellent ce jeu la de ces farfadets ou lutins
la dance des Elves [choream Elvarum]); 1595 (même syntagme en référence à ce même texte de 1561, cité par Barbier ds
Rom. Philol., t. 1, 1947-48, p. 291), ex. isolés;
2. 1605 (
P. Le Loyer,
Hist. des Spectres, p. 201,
ibid., p. 290 : Les Escossois Albins ... ont esté diffamez ... d'avoir eu des nymphes ... appelees
elfes ou fairs, foles qui aiment les hommes); à nouv. 1822
elf (
Nodier,
Trilby, p. 115). 1 empr. à l'a. suéd.
älf (par l'intermédiaire de sa forme latinisée en 1555 par Olaus le Grand), de l'a. nord.
alfr auquel correspond l'ags.
aelf (
Falk-Torp,
s.v. Alv), d'où l'angl.
elf (dep.
Beowulf ds
NED), empr. par 2.