CHINOIS, OISE, adj. et subst.
Étymol. et Hist. 1. [1602
chinese d'apr.
Pt Rob.] 1605 subst. « habitant de la Chine » (
Palma Cayet,
Chronologie septenaire, r
o440 d'apr. Esnault ds
Fr. mod. t. 11, 1943, pp. 209, 210);
2. 1675
à la chinoise (
Inventaire général des meubles de la couronne ds
Havard t. 1, 1887, p. 810);
3. 1803 subst. masc. « langue parlée en Chine » (
Chateaubriand,
Génie du Christianisme, t. 2, p. 407);
4. a) 1808
chinois de paravent « figure grotesque » (
D'Hautel,
Dict. du bas-lang.);
b) [1820 subst. « original, homme bizarre » d'apr.
Esn.] 1835 (
Balzac,
Le Père Goriot, p. 24 ds
G. Mayer,
La Qualification affective ds les romans d'H. Balzac, Paris, Droz, 1940, p. 74). Dér. du nom de la
Chine; suff.
-ois*.