CHACAL, subst. masc. Étymol. et Hist. 1646 ciacales ( S. Gaudon, Ambassades et Voyages en Turquie et Amasie de M. Busbequius. Nouvellement traduites [ de latin] en François, Paris, 1646, pp. 109-110 ds Arv., p. 172); 1655 schakal ( A. de Wicquefort, Relation du Voyage de Moscovie, Tartarie et de Perse. Traduite de l'Alleman du sieur Olearius..., Paris, 1656, p. 235, ibid., p. 172); 1676 chacales ( J.-B. Tavernier, Les Six Voyages, t. 1, 1676, p. 73, ibid., p. 173); 1686 chacals ( J. Chardin, Journal du Voyage..., Amsterdam, 1686, p. 117, ibid.; p. 174 d'apr. l'éd. de 1723, le mot serait empr. au persan). Empr. au turc čakāl « id. » ( NED, s.v. jackal; Dozy t. 1, p. 202b), lui-même empr. au persan šaghāl « id. » ( FEW t. 19, p. 166, s.v. šaġāl; Lok., n o1929) et celui-ci à son tour au sanskrit sṛgāláḥ
« le hurleur » (d'apr. Klein Étymol., s.v. jackal). Le mot est attesté en angl. dep. 1603 sous la forme jackalles ( NED, s.v. jackal) et dans un texte lat. en 1631 sous la forme Iackals ( De Imperio Magni Mogolis..., Leyde, 1631, p. 95 ds Dalg., p. 249a, s.v. chacal), d'où les formes fr. iachals, iackal (1663, A. de Wicquefort, Relation du Voyage de Perse et des Indes orientales traduites de l'Anglois de Thomas Herbert..., Paris, 1663, pp. 203-204), cf. jachal ds Fur. 1690, Trév. 1704.
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