BÂTIMENT, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1. Apr. 1174
bastiment « action de construire qqc. » (
B. de Ste Maure,
Ducs Normandie, éd. C. Fahlin, vers 13160, t. 1, p. 381 : Enveié furent li ovrer, Charpentier, orfevre e maçon. Granz
bastimenz e grant faiçon Od grant estuide e par grant sens I orent fait em poi de tens);
2. 1187 judéo-fr.
bastimentz « édifices » (
C. Brunel,
Les Plus anciennes chartes en lang. prov., recueil des pièces originales antérieures au
xiiies. Suppl. Paris, 1952, p. 124); 1317 a. fr. (A.N. JJ 53, f
o153 v
odans
Gdf. Compl. : Edifices,
bastimenz); rare av. le
xvies. (
Hug.); 1835
ouvriers en bâtiment (Ac.);
3. 1660 mar. (
C. Oudin,
Trésor des deux lang. espagnolle et françoise, Paris :
Bastimens, fourniture de vaisseaux); 1662 « navire » (
Colbert,
Lettres, inst., mém., éd. Clément, Paris, 1861, III, 1, 8 cité dans
Kemna, p. 63 : Il suffira de bien entretenir tous les vaisseaux qui sont dans les ports ... sans s'engager à faire de nouveaux
bastimens).
Dér. de
bâtir2* étymol. B; suff.
-ment1*.