BUC(C)ARDE,(BUCARDE, BUCCARDE) subst. fém.
Étymol. et Hist. 1757 fém.
boucarde (
A.-J. Dezallier d'Argenville,
Hist. nat. éclaircie dans une de ses parties princ., la conchyliologie, La zoomorphose, Paris. De Bure, p. 57); 1792 masc.
bucarde (
Encyclop. méthodique, Hist. nat. des vers, Paris, Panckoucke, t. 1, p. 203); 1827 fém. (
Baudr. Pêches). Prob. empr. à l'ital.
bucàrdia, «
id. », attesté en 1733 (
A. Vallisnèri,
Opere fisicomediche, III, 379 dans
Batt.), du lat. sc.
bucardia «
id. » (Ph.
Bonanni,
Recreatio mentis et oculi in observatione animalium testaceorum, Rome, 1684, p. 110, § 88), empr. au lat.
būcardia « pierre précieuse ressemblant à un cœur de bœuf » (Pline dans
TLL s.v., 2225, 44-46), composé du gr. β
ο
υ
̃
ς « bœuf » et κ
α
ρ
δ
ι
́
α « cœur ».