BOUCHERIE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1268-71 « lieu où l'on tue les animaux destinés à la consommation » (
E. Boileau,
Métiers, 2
ep., XXX, 3, 7 éd. Lespinasse et Bonnardot, Paris, 1879, p. 281 : brebiz de
bocherie) − 1606 impropriété (selon
Nicot,
s.v. boucherie : le lieu où la chair se vent, et despece; car celuy ou les beufs et autre bestiail se tuent, est appelé tuerie);
2. ca 1220
boucerie « lieu où l'on vend la viande des bestiaux » (
Huon de Bordeaux, éd. Guessard et Grandmaison, 4031);
3. 1595 « tuerie, carnage » (
Montaigne,
Essais, éd. Gallimard, t. 1, 31, p. 251).
Dér. de
boucher2*; suff.
-erie*. À rapprocher du lat. médiév.
bocharîa (fin du
xes. dans
Mittellat. W., s.v. *
bucheria, 1602, 10).
Cf. l'ital.
beccheria « boucherie ».