BONDRÉE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1534 (
Rabelais,
Gargantua, chap. 22, éd. Marty-Laveaux, t. 1, p. 83 : nid de la
bondree), attesté également sous la forme
boudrée dans
Belon,
Hist. de la Nat. des oys., 1555 (
Hug.). Mot originaire de l'ouest de la France, vraisemblablement empr. au bret.
bondrask « grive » (
FEW t. 20, p. 5a), les deux oiseaux ayant un plumage de la même couleur, avec prob. substitution de suff., plutôt que dér. de
bonde* (Dauzat dans
Fr. mod., t. 8, p. 314) qui ne convient pas pour des raisons sém. (nom d'oiseau tiré d'un objet) et morphol. (le
r est inexpliqué).