BERGER, ÈRE, subst.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Fin
xiies. au fig.
bergier « gardien » (
Prise Orange [réd. AB], éd. Cl. Régnier, 885); fin
xiies.
berchier « gardien de moutons » (
G. de Pont-Ste-Maxence,
Saint Thomas, éd. E. Walberg, 96);
xiies. fém.
bergiere (
A. de La Halle,
Jeu de Rob., éd. E. Langlois, 77);
2. 1838 ornith. (
Ac. Compl. 1842).
Empr. au lat. vulg. *
vervecarius, dér. de
vervex « brebis », attesté sous la forme
birbicarius « pâtre, berger » vers 600 (
Lex Romana Burgundionum, II, 6 dans
Fagniez,
Documents relatifs à l'histoire de l'industrie et du comm. en Fr., 1898, p. 41), sous la forme
berbicarius en 698 (cité par
Calmet,
Hist. de Lorr., I, pr. col. 261 dans
Nierm.) et aussi au
ixes. dans les
Gloses de Reichenau (éd.
H.W. Klein, 1968, t. 1, p. 79). Au sens 2, parce que cette sorte d'oiseau suit les moutons (
Roll. Faune t. 2, p. 226), v. aussi
bergerette* et
bergeronnette*.