BARIL, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − [
Ca 800 lat. médiév.
barriclus « petit tonneau » (
Capitulare de Villis, M.G.H.,
leges regum Francorum, I, 89 dans
Barb. Misc. 9, n
o5 : Volumus ut bonos
barriclos ferro ligatos, quos in hostem et ad palatium mittere possint, judices singuli praeparatos habeant)];
ca 1170
barril (
Chr. de Troyes,
Erec et Enide, éd. M. Roques, Paris, 1955, 5109 : Vin a eve meslé bevroiz; J'en ai de boen set
barrilz plains); début
xiiies.
baril (
La Chastelaine de Saint Gille. Du Chevalier au barisel, éd. Schultz-Gora, Halle, 1899, II, 413 dans T.-L.).
Issu d'un gallo-rom.
barriculus, prob. dimin. de *
barrica (
barrique*; v.
Cor.,
s.v. barril et
barrica). Un rapprochement avec le lat. vulg. *
barra (
barre*; hyp. de Baist dans
Rom. Forsch., t. 32, pp. 894-896, reprise par
EWFS2) ne s'explique pas sémantiquement. Le frq. *
bera « brancard » (
FEW t. 1
s.v., hyp. non reprise dans
FEW t. 15,
Germanische Elemente;
REW3, 1038) ne convient ni du point de vue phonét., ni du point de vue sémantique.