ÉTAL, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1100
remeindre en estal « maintenir une position » (
Roland, éd. J. Bédier, 1108);
2. ca 1165
estal « table où l'on expose les marchandises dans les marchés publics » ([
Chr. de Troyes],
Guillaume d'Angleterre, éd. M. Wilmotte, 2126); spéc. 1285
estaux aux bouchiers (doc.
ap. Longnon (A.),
Doc. rel. au comté de Champagne et de Brie, t. 3, p. 22). De l'a. b. frq. *
stal « position »,
cf. le m. néerl.
stal « id.; table où l'on expose les marchandises dans les marchés publics » (
Verdam), a. h. all.
stal « position » (
Graff t. 6, col. 674;
Schützeichel2).
Stallum est attesté en lat. médiév. au sens de « étal (de marchand) » dep. le
xies. (
Nierm.).