ÉPONGE1, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1220 agn.
espoigne (
La Petite Philosophie, éd. W. H. Trethewey ds
FEW t. 12, p. 207a); 1249-72
espoinge « substance poreuse provenant d'un zoophyte marin qui absorbe les liquides » ici employé comme « compresse, emplâtre » (
Moamin et Ghatrif, II, 34, 4; IV, 26, 2 ds T.-L.);
xiiies. [ms.]
esponge de mer (Traduction de la Chirurgie de Roger de Parme ds
Romania, t.32, p. 81);
2. 1701 bot. (
Fur.,
s.v. bedegar);
3. 1860
éponge de platine (
Bernard,
Notes, p. 71). Du lat. vulg. *
sponga, class.
spongia (d'où l'agn.
espoigne), gr. σ
π
ο
γ
γ
ι
α
́ lui-même dér. de σ
π
ο
́
γ
γ
ο
ς « éponge »; *
sponga pourrait s'expliquer par un nouveau contact avec le gr. σ
π
ο
́
γ
γ
ο
ς à la suite du commerce des éponges, venues surtout des Îles grecques, à Marseille (
cf. FEW t. 12, 208
b-209
a).