ÉPINE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Fin du
xes. « arbuste aux branches garnies de piquants » (
Passion, éd. D'Arco Silvio Avalle, 247 :
espines);
2. ca 1260 « piquant » (
Vers de la mort, 28, 2 ds T.-L.);
3. xives. « espèce de poisson, plectognathe » (
G. de Bibbesworth,
Traité sur la langue fr., éd. A. Owen, p. 96, addition du ms. B);
4. 1314 anat. « épine dorsale » (
Mondeville,
Chirurgie, 416 ds T.-L.);
5. av. 1475 au fig. « difficulté » (
G. Chastellain,
Chron., 1. 6, chap. 93 ds
Œuvres, éd. J. Kervyn de Lettenhove, t. 5, p. 41);
6. 1571 bot.
poire d'espine (
Belleforest,
Secrets de la vraye agriculture, Paris, p. 111); 1654
espine rose (
Jardinier françois ds
Roll. Flore t. 5, p. 43);
7. 1660 « piquant de certains animaux » (
Oudin Fr.-Esp. :
espine ou tuyau de porc espic). Du lat.
spina « épine, arbuste ou plante épineuse; piquant d'animaux, épine dorsale »; fig. « difficultés ».